L’église d’Eecke a pour patron Saint Wulmar.

Au VIIe siècle, pour échapper à un mariage forcé, Wulmar, ce natif du boulonnais se réfugia en Flandre. Après s’être abrité durant trois jours dans le creux d’un chêne, privé d’aliments, il repartit gagné par la foi chrétienne dans les collines du boulonnais. Il y fonda le monastère de Samer, contraction de Saint Wulmar. A sa mort en 697, les habitants de la forêt devenus chrétiens érigèrent une église à sa mémoire, et le village qui se forma autour se nomma Eecke (le chêne), du nom de l’arbre où le Saint avait séjourné. C’est cependant Sainte Dorothée, martyre de Césarée qui est célébrée ici, choix probable de la chambre de rhétorique d’Eecke. L’église Saint Wulmar a pour particularité son klokhuis, maison des cloches; c’est la seule église de Flandre avec Hardifort à posséder un clocher séparé du corps de l’église. En effet, en 1659 après l’effondrement de la tour de l’église, on a érigé un clocher provisoire de forme carrée, à trois étages, en planches de chêne. Il est toujours debout. L’église possède des reliques de Sainte Dorothée ainsi qu’un tableau ancien, peint sur bois, représentant la vierge tenant à la main un panier de fruits et de fleurs. la statue de la sainte contenue dans son autel privilégié n’est pas antérieure au XVIIe. Cette église, éclairée par de très belles fenêtres gothiques, contient un très beau mobilier
source wikipedia

Orgue et tribune d’orgue

Le buffet est en chêne ; le grand-orgue est à tourelle centrale avec alternance, de part et d’autre, d’une plate-face, d’une tourelle intermédiaire, d’une plate-face et d’une tourelle latérale ; celles-ci sont accostées d’ailes ajourées ; les tuyaux de façade sont en zinc ; le positif de dos est intégré au garde-corps de la tribune ; la tribune est de plan chantourné, à garde-corps formé de panneaux pleins (les panneaux encadrant le positif sont peints d’inscriptions en latin et de tables commémoratives). Il ne reste de la console que la fenêtre. La transmission est mécanique suspendue. Le sommier est en chêne. La tuyauterie, autre que celle de la façade, a disparu.

L’instrument a été réalisé par Auguste Renard, facteur à Vieux-Berquin (59), en 1844 ; le buffet est l’œuvre d’un menuisier de la localité, Séraphin Deblonde (archives diocésaines). L’instrument, encore en fonctionnement en 1897 (il avait été augmenté de quatre jeux par les frères Neuville cette année-là) a semble-t-il disparu lors de la Première Guerre mondiale. La partie instrumentale a fait place en tribune à un “orgue Mustel” en 1928.

Sur les menuiseries de l’orgue ont retrouve le nom de plusieurs descendants de la généalogie des MALVACHE:

Gallerie de photos:

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