Dans cette rubrique vous allez découvrir la généalogie au travers des grandes périodes, des faits de l’Histoire de France.

Le 16ème SIECLE

Dans les archives de Liège en Belgique on y retrouve un Malvache en 1573 : http://archive.org/stream/bulletindelinsti05inst/bulletindelinsti05inst_djvu.txt

Hermoises (des). Contrat de mariage de Ch. des Hermoises et d'A. de Custine, 1533; R. des Hermoises engage tous ses biens pour la rançon de son fils, 1415; n, 149. J. le Moine de Techiemont et J. de Montplainchamps, sa femme, vendent leurs biens à R. de g Hermoises, 1385; h, 154. Contrat de mariage de R. des Hermoises et d'A. de Mannoville, 1424 ; échange de biens, situés à Gourin- court, fait par T. et C. des Hermoises avec H. de Moitret, sieur de Custine, pour les droits qu'il a sur l'avouerie de Malvache, 1573 ; h, 159: Robert, duc de Bar, et Ph. des Hermoises, chevalier, se donnent décharge pour tous les dommages qu'il se sont fait, 1372; ii, 200. V. Hetterscheid, n. 199.

Le 17ème SIECLE

L’Histoire de France au XVIIe siècle est marquée par l’apogée du pouvoir royal, qui devient absolu. Cette période est marquée, en Europe, par la terrible guerre de Trente Ans (1618-1648), et par un ensemble d’autres guerres par lesquelles les rois ou princes des différents pays cherchent à détrôner les rois étrangers afin de récupérer un maximum de pouvoir. Mais c’est aussi une période de très grands changements du point de vue culturel. La culture française rayonne en Europe, …Les artistes et les intellectuels français sont alors au cœur des réseaux culturels européens. [1]wikipedia

C’est la raison pour laquelle le XVIIe siècle est quelquefois appelé en France le Grand Siècle.
C’est à cette époque que nous trouvons Laurent Malvais, que l’on peut considérer comme le premier Malvache (son acte de décès indiquant le nom Malvache).

Le 18ème SIÈCLE

Historiquement aujourd’hui, en France, on considère souvent qu’il commence en 1715 avec la mort de Louis XIV et se termine en 1815 avec la chute de Napoléon Ier et le congrès de Vienne. Au XVIIIe siècle, les Lumières est un terme qui désigne un mouvement culturel et philosophique ayant dominé en Europe, et plus particulièrement en France. Elles donnèrent par extension à cette période le nom de siècle des Lumières (en Allemagne : Zeitalter der Aufklärung, en Angleterre et aux États-Unis : Age of Enlightenment) qui allaient conduire à l’avènement de la démocratie, en Angleterre et aux États-Unis avec la révolution américaine, et en France avec la Révolution française.[2]wikipedia.

C’est en le 12 octobre 1712 qu’est baptisé le premier enfant portant le patronyme MALVACHE il s’agit de : Pierre Joseph MALVACHE.

L’explosion de Grenelle en 1794

Le 31 août 1794, à 7h15, 30,2 t (65 000 livres) ou 150 t de poudre, selon les sources, explosent dans le magasin de poudre du Château de Grenelle situé près de l'Ecole militaire, en zone urbaine. Les 2 000 ouvriers qui s'entassent dans l'atelier, fabriquent de la poudre noire dans une atmosphère surchauffée sans qu'aucune mesure de protection n'ait été jusqu'à alors prise. Les nouvelles méthodes de travail récemment mises en place permettent d'augmenter la capacité de production. Les conséquences sont très importantes : 1 000 victimes, dont Gilles RENOUF, sont à déplorer parmi les employés et la population riveraine, bâtiments, maisons voisines et arbres détruits. L'origine, généralement attribuée à une malveillance, reste en fait indéterminée. Les secours aux blessés et la reconstruction des maisons sont assurées par un immense élan de solidarité au sein de la population de PARIS et des communes voisines. La prise de conscience des risques technologiques entraînée par cette catastrophe passe pour être à l'origine de la réglementation française à partir du décret impérial de 1810 sur les établissements dangereux, insalubres et incommodes. [3]http://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/Explosion-de-la-poudrerie-de-Grenelle-a-Paris-le-31-aout-1794--2509.html

Le nouveau cimetière de Merville

En 1778, la ville de Merville déplace son cimetière du centre ville vers un terrain à l’angle des routes de Neuf-Berquin et Vieux-Berquin (actuellement utilisé par un Marbrier). Pierre André DUCORNET (décédé le 11/3/1778) y a été inhumé le premier le lendemain de son décès.

Le 19ème SIÈCLE

Pour l’Europe, les historiens font généralement commencer le XIXe siècle en 1815 (fin de l’Empire Napoléonien et Congrès de Vienne) et le font terminer en 1914 (début de la Première Guerre mondiale). Le monde en 1898 : les empires coloniaux. Trois grandes tendances ont marqué ce siècle : L’industrialisation La démocratisation Le nationalisme Ce siècle a connu une explosion démographique ; on parle de révolution démographique.

LE 20ème SIÈCLE

D’un point de vue politique, le XXe siècle se caractérise dans sa première moitié par deux guerres mondiales (Première Guerre mondiale entre 1914 et 1918 ; Seconde Guerre mondiale entre 1939 et 1945) et, à partir de cette date, par les affrontements idéologiques entre deux superpuissances : les États-Unis et l’URSS, qui aboutissent à la dissolution de l’URSS le 26 décembre 1991.

Les rivalités entre grandes puissances européennes ont conduit à leur affaiblissement ; par ailleurs, les nécessités de la décolonisation, dans la seconde moitié du siècle, ont poussé les pays européens à s’entendre à travers le processus de la construction européenne.4)

La fin de ce siècle est marquée, en 1998, par la victoire en coupe du monde de football de l’équipe de France et la victoire du championnat de France de football du RC LENS (qui remportera en 1999 la coupe de la ligue).

La séparation de l’État et de l’Église

La loi de séparation des Églises et de l'État est un événement important de la société française.
 Adoptée à l'initiative du député socialiste Aristide Briand le 9 décembre 1905, qui prend parti en faveur d’une laïcité sans excès…
 Sur le plan domanial et financier, la loi a trois conséquences majeures : Les ministres des Cultes (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins…) ne sont plus rémunérés par l'État (art. 2) (alors qu’avant 1905 ce budget était de 40 millions de francs) et celui-ci n'intervient plus dans la nomination des évêques ; Les établissements publics du culte sont dissous (art. 2) et remplacés par des associations cultuelles ayant pour objet exclusif de « subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice public d'un culte » (art. 18) ; ces dernières pourront recevoir le produit des quêtes et des collectes pour les frais du culte, mais elles ne devront en aucun cas percevoir de subventions de l’État, des départements ou des communes;

Les biens religieux propriété de l'État ou des communes depuis 1789 le restent :
 - L'état se réserve le droit de confier gratuitement les bâtiments de culte aux associations cultuelles (art. 13) ; * Les biens mobiliers ou immobiliers grevés d'une affectation charitable ou d'une toute autre affectation étrangère à l'exercice du culte sont attribués aux services ou établissements publics ou d'utilité publique, dont la destination est conforme à celle des dits biens (art. 7) ;
- L'état reprend, à partir du 9 décembre 1907, les archevêchés et évêchés et, à partir du 9 décembre 1910, les presbytères, les grands séminaires et la faculté de théologie protestante (art. 14).

La loi de séparation prévoit ainsi un inventaire des biens mobiliers et immobiliers (art. 3) des établissements publics du culte avant que soit confiée aux associations cultuelles la partie des biens nécessaire au culte. Dans les faits, cet inventaire se fera de façon estimative (Voir la section « La tourmente des inventaires »). Les inventaires seront interrompus par Clemenceau à la suite d'incidents entre population et forces de l'ordre.[4]wikipedia

Emile HERMARY, grand catholique, ne supporte pas cette situation. Il décide d'immigrer avec sa famille et des amis pour le Canada.

Pour mieux connaitre Emile HERMARY, il existe un site dédié à sa mémoire et à famille Hemary partie vivre au Canada, cliquez sur l’image ci-dessous:

La bande à Pollet

La bande Pollet est un groupe de grands bandits qui sévit principalement dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique de 1898 à 1906. Cette bande très organisée composée de plus de trente personnes (« bandits d’Hazebrouck ») était dirigée par les frères Abel Pollet et Auguste Pollet, d’où son nom « bande Pollet ». Elle sera reconnue coupable de nombreux meurtres, vols, rackets, torture et autres méfaits.

De janvier 1898 au 30 avril 1906, les frères Pollet et leurs complices, dont le territoire de chasse s’étend de la Belgique à la lisière nord-est du bassin minier d’Artois, avec une prédilection pour la plaine flamande, vont commettre 118 vols et agressions à main armée, sept tentatives d’assassinats et massacrer six personnes.

Le 11 janvier 1909 à sept heures du matin, Anatole Deibler, « exécuteur en chef des arrêts criminels », vient chercher les quatre condamnés pour les emmener devant la prison de Béthune où a été montée la guillotine. Ce sera la première série d’exécution, après trois suspensions de l’application la peine capitale, durée pendant laquelle celle-ci a failli être abolie, devant le tollé de l’opinion publique. La sentence devait initialement se dérouler sur une place située à 200 mètres de la prison mais Anatole Deibler, ayant jugé d’un excès de zèle des autorités, décida que l’exécution aurait lieu devant le portail de la prison.

Les spectateurs étaient plus de dix-mille à attendre le spectacle des quatre têtes qui tomberont dans le panier d’osier en vociférant : « À mort ! Salauds ! » avec haine et soulagement,. Deroo d’abord, Vromant ensuite, puis vient le tour d’Auguste Pollet, sans un mot, tous terrorisés. Dans un déchaînement de liesse, la foule chantait : « C’est Abel, Abel, Abel, C’est Abel qu’il nous faut… » Abel arrive à son tour. Arrogant, hystérique. Il défia la foule et hurla : « Tas de fainéants, à bas les calotins ! » Sa tête sur le billot, il cracha encore : « Merde, merde, et encore merde !… » jusqu’à ce que tombe le couperet.

Parmis l’assistance: Jean-Baptiste Williot assiste à cette exécution.

La première Guerre mondiale

La 1ère Guerre mondiale débute le 1er Aout 1914 et s’arrête le 11 novembre 1918.

Otage pendant la première Guerre mondiale

“…Le 8 octobre (1914), les soldats du Kaiser envahissent le hameau (Le Steent'je) et se conduisent en vainqueurs. Ils réquisitionnent, pillent et incendient. Plusieurs fermes sont la proie des flammes…Des otages sont rassemblés: ce sont Alfred Malvache, Victor Hennion, Jules Boddaert, Henri Flament, Henri Behaeghel; Ils seront relâchés quelques jours après. Les habitants du hameau vivent sept jours dans la peur, ils seront libérés le 14 octobre par les troupes britanniques….”.[5]Extrait du livre “Un hameau: Le Steent'je”

Le nombre de morts lors de la première guerre mondiale est estimé à 20 millions… Forcément toutes les familles ont étaient concernées de près ou de loin. Sur le site de généalogie, nous recensons ces membres ici . Un espace leur sera prochainement dédié.

La guerre est finie

Lundi 11 novembre 1918

Emile Charles LOBBEDEY est heureux d’annoncer à sa famille ce grand moment, extraits:

…Bien chères Maman et Ma Tante.

Je vous souhaite la bienvenue à votre passage à Boulogne en pensant bien à vous en ce jour de votre départ de Moulins, juste au jour ou l’armistice est signé. Oui l’armistice est signé à 5 heures ce matin. La guerre dure jusque onze heures. A partir de ce moment, les hostilités sont suspendues. Les conditions disent que momentanément nous restons sur nos position; mais dans trente un jour il faudra que la rive gauche soit libre sur le Rhin. Nous avons quelques missions ce matin. C’est fini pour cet après-midi en attendant qu’on pousse de l’avant. Voila le grand cataclysme sur son déclin…

…11 heures 1/2 du matin
La guerre est Terminée et nous sommes les vainqueurs. Quelle joie et quelle allégresse ici !

Naturellement les coups de téléphones se succèdent de l’armée. Pour l’instant, nous restons sur nos positions, mais il faudra se tenir prêt à partir ailleurs et nous irons nous installer en Allemagne. Pour le 12 Décembre il faut que les Troupes allemandes soient à 10 km de l’autre coté du Rhin. Vraiment c’est la déchéance de l’empire allemand.

Retrouvez l’ensemble des mémoires de Guerre d’Emile Charles Lobbedey sur le blog qui lui ai consacré ici.
Le retour à la maison

Le nord de la France fut fortement touché par cette Guerre. Beaucoup d’habitants ont dû évacuer leur ville, village pendant le conflit. Ainsi le retour à la maison à livrer de très désagréables surprises à beaucoup. Certaines villes, villages furent rasées de la carte, pour autant beaucoup d’habitants décidèrent d’y revenir.

C’est le cas pour Le Steent’je. Le 11 avril 1918, les Allemands entrent dans Bailleul et le Steent’je (évacué la veille par les Anglais). Le village sera libéré le 31 aout 1918, après de nombreux pilonnage. Il ne reste que des maisons détruites, exemple avec la maison d’Alfred MALVACHE et de Marie LEGILLON. L’école et l’église sont en ruine.

Des familles dévastées

Beaucoup de familles furent touchés par cette Guerre. Certaines plus que d’autres, c’est le cas de la famille VIEREN-CRINQUETTE, les 3 garçons morts à la guerre:

Il y’a aussi la famille VIEREN-MALVACHE, 2 enfants morts à la guerre:

La seconde Guerre mondiale

En Europe, la seconde Guerre Mondiale débute le 3 septembre 1939 et se termine le 8 mai 1945 Pour la France, la Guerre s’arrête brutalement le 22 juin 1940 et l’état passe sous l’occupation allemande. Il faudra attendre 1944 pour que la France retrouve sa liberté.

L’invasion Allemande

Nous sommes le 24 mai 1940: « Quand il a vu apparaître les allemands, un homme a été pris d’une violente colère. Albert Vieren n’a jamais admis qu’on traversât ses terres. Les chasseurs le savent bien. Mais ici, ce n’est pas le propriétaire qui s’insurge, c’est le patriote, l’ancien combattant de la guerre 14-18. Il décroche son fusil et s’en va. Albert Vieren ne reviendra pas. Son corps sera découvert, à 16h, sur le chemin du halage ».
Extrait du livre « 1940: La terrible année » par Kléber DEBERLES

La bataille de Dunkerque

La bataille de Dunkerque(nom de code Opération Dynamo) s’est déroulée du 25 mai au 3 juin 1940. Objectif: gagner du temps pour procéder à l’embarquement du gros des troupes vers le Royaume-Uni.

La bataille de Dunkerque vue de la plage

Julien HERMARY a vécu au plus près cette bataille (en direction d’Ostende dans un blockhaus), il fut fait prisonnier sur la plage par les allemands. Il a toujours été persuadé qu’il devait sa survie à son Chapelet qu’il serrait entre ses dents, tout en faisant le mort parmi les dépouilles des soldats, qui, comme lui tentait de rejoindre l’Angleterre.

Prisonnier de Guerre

Julien HERMARY capturé par les Allemands sur la plage de Dunkerque, fut prisonnier de 1940 à 1945 au camp de Münster (en Allemagne). Père, à l’époque, de deux enfants : Marie HERMARY et Michel HERMARY, il ne verra donc pas ses enfants grandir. Il pourra toutefois recevoir et envoyer des photos.

Merville pleure ses morts : le 12 juin 1944

Nous sommes le 12 juin 1944 vers 9h00 du matin, lorsque des bombardiers (Américains) de l’USAAF se dirigeant vers Hazebrouck lance un raid sur l’aérodrome de Merville.

Dans les rues (Rue de Béthune, Rue aux deux ponts) de nombreux habitants, les aviateurs ont semble-t-il cru à de fuyards Allemands et ont lancés des bombes faisant de nombreuses victimes, sur un axe allant de la rue du Général-De-Gaulle à la rue Régnier-Leclercq. Même le monument aux morts, au niveau de l’écluse, a été touché. Au total, 70 personnes sont mortes et 59 autres civils ont été blessés.

Parmis les victimes de nombreux enfants et quelques membres de cette généalogie:

Les fusillés de Saint-Venant

Source les Mémoires de pierre:  » la moisson avait été faite normalement et les battages avaient été retardés afin d’empêcher les Allemands d’emporter une partie de la récolte. Depuis plusieurs jours, il y avait des incendies de dépôts d’essence allemands allumés par la résistance. Le village avait été libéré le 2 septembre 1944 et la dernière formation SS talonnée par les Alliés repliait en désordre sur la rive droite du canal dont elle avait fait sauter les ponts. Deux compagnies environ de soldats, furieux d’abandonner un pays qu’ils considéraient comme vaincu et conquis. C’est alors que quelques Français que cette retraite excitait voulurent l’accélérer et armés d’un fusil-mitrailleur, du pont Supply, tirèrent dans la direction des fuyards, une escouade environ. L’arme s’enraya et blessa légèrement l’officier qui commandait la formation. Furieux, les Allemands fouillèrent les maisons et emmenèrent huit innocents otages. L’arrivée d’un tank anglais les ont empêché de continuer leur sinistre besogne. Les otages gardés par leurs gardiens continuèrent vers Saint-Venant, traversèrent Robecq et furent passés par les armes. Les corps des malheureux furent retrouvés sous les débris du pont qui enjambe la Lys« .

Parmis les victimes se trouve: Cyrille Charles Joseph TAFFIN.

Quelques chanceux

Quelques chanceux ont pu échapper à la guerre. C’est le cas de :

  • Jules Malvache: Fait prisonnier à Dunkerque en 1940. Il s’évade vers 1945 d’Allemagne et se fait discret à son retour en France, le temps que la Guerre soit terminée.
  • Maurice Malvache: Il réussit à s’échapper des prisonniers de la bataille de Dunkerque et part vers la France libre. Il attendra un certains temps avant de revenir dans sa ville natale en toute discrétion le temps de l’occupation.

La résistance

Jean Louis Warin: Résistant – membre du réseau « Sylvestre Farmer » du Capitaine Michel Trotobas – Classé « Nacht und Nebel » – Interné dans les prisons de Bruxelles Saint-Gilles, Essen, Esterwegen et Gross Strehlitz – Transféré à Gross Rosen où il décéde le 1 novembre 1944.

Plus d’informations sur le réseau ici: Lille, cimetière sud [lieu de mémoire]. Monument du réseau Sylvestre-Farmer – Maitron

Retour du prisonnier de Guerre

Dans ses mémoires, Michel HERMARY, raconte comment il a vécu le retour de son pére, Julien HERMARY. Quand ce dernier est parti à la guerre Michel avait 6 mois et lorsqu’il revient il a 6 ans !

« arriva le jour ou mon père fut libéré.

Il y avait une cabine téléphonique pour tout le village (Saint-Floris) chez monsieur Petipret le forgeron par une trés belle après midi de mai… j’ai vu arriver au bout du trottoir à vélo… il venait dire que mon père était à Merville.

Quelle joie pour ma mère ! …

Quand je l’ai vu je me suis caché contre ma mère. J’avais un grand vieillard, pas rasé sale avec une longue capote qui tenait droite sur lui, tellement elle était sale ! (Car elle n’avait jamais été lavée depuis cinq ans!). Nous sommes rentrés à la maison, il s’est lavé dans une grande cuve au moins trois fois, … il était maigre, il ne tenait plus droit, il lui a fallu plus de dix-huit mois pour s’en remettre »

La guerre d’Algérie

Michel HERMARY à participé à cette Guerre, il fut blessé par une mine qui l’éjecta de sa jeep le 4 mai 1960.

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